Escalade interdite, falaise friable.
Une partie de ma famille est profondément défaitiste. Une autre se laisse vivre, voit venir les évènements sans les appréhender outre mesure. Les aléas de la génétique et de mon signe astrologique de normand - un comble pour une bretonne - balançant entre un p't-être ben qu'oui et un p't-être ben qu'non, font que d'un côté, j'ai des certitudes, profondément enracinées en moi ; et de l'autre, je suis une vraie girouette, doutant de tout.
La confiance que je peux avoir en moi est friable, semblable à une falaise de craie que la moindre caresse du vent peut effriter. Certains ont l'assurance glaise, lourde, mastoc et malléable ; d'autres penchent plus pour le granit (pierre bien de chez moi), immuable. Moi, c'est la craie. L'alliée du grimpeur qui escalade une telle surface, c'est la persévérance, une bonne technique, un matériel solide, et un brin d'inconscience.
Tout ça pour dire que ce matin, vers 10h, j'ai senti une bonne prise : le granit le plus dur, là, juste sous mes doigts.
Tout ça pour dire que ce matin, j'ai eu mon code.
La confiance que je peux avoir en moi est friable, semblable à une falaise de craie que la moindre caresse du vent peut effriter. Certains ont l'assurance glaise, lourde, mastoc et malléable ; d'autres penchent plus pour le granit (pierre bien de chez moi), immuable. Moi, c'est la craie. L'alliée du grimpeur qui escalade une telle surface, c'est la persévérance, une bonne technique, un matériel solide, et un brin d'inconscience.
Tout ça pour dire que ce matin, vers 10h, j'ai senti une bonne prise : le granit le plus dur, là, juste sous mes doigts.
Tout ça pour dire que ce matin, j'ai eu mon code.